Mark Lilla
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Ignorance et bonheur
Le projet est l’écriture d’un livre intitulé Ignorance et bonheur, qui présente une réflexion sur la raison pour laquelle certains penseurs à différentes époques ont conclu, contre Socrate, qu’une vie examinée ne valait pas la peine d’être vécue. Parmi les thèmes explorés, on peut citer l’idéalisation de l’innocence et la croyance dans le fait qu’elle peut être retrouvée ; la crainte que la curiosité ne détruise les liens sociaux et ne rende les êtres humaines faibles et moins spontanés ; et la conviction que l’enquête intellectuelle rend ceux qui la conduisent sceptiques et mélancoliques. Cet ouvrage est, pour ainsi dire, une archéologie de l’ignorance, ainsi que l'aboutissement de vingt années de recherches sur les Anti-Lumières anciennes et modernes.
biographie
Mark Lilla est un intellectuel américain, historien des idées, professeur de littérature à l'Université Columbia de New York1 et journaliste. Il écrit fréquemment dans the New York Review of Books et pour The New York Times. Sa recherche s’est contrentré sur les critiques des lumières de l’époque moderne, à commencer par les débuts du 18ème siècle (G.B. Vico: The Making of an Anti-Modern, 1994) jusqu’aux temps présents (The Reckless Mind, 1993, et The Stillborn God: Religion, Politics, and the Modern West, 2007).
En 1978, Mark Lilla passe un Bachelor en économie et science politique de l'Université du Michigan. En 1980, il obtient un master en politique publique. Il devient éditeur de la revue trimestrielle The Public Interest jusqu'en 1984. À l'école d'affaires publiques John F. Kennedy Harvard, il collabore avec Daniel Bell, Judith Shklar et Harvey Mansfield, et obtient son PhD en affaires publiques en 1990. Après avoir enseigné à l'université de New York et à l'université de Chicago, il devient en 2007 professeur à l'université Columbia. Il assure aussi la Weizmann Memorial Lecture en Israël, les Carlyle Lectures à l'université d'Oxford, et les MacMillan Lectures on Religion, Politics, and Society de l'université Yale.