Le Labex RFIEA+ contribue au renforcement de l’attractivité scientifique de la France et l’internationalisation de son potentiel de recherche. Il consacre ainsi les trois-quarts de ses financements disponibles au soutien des politiques d’invitation des instituts d’études avancées sur les quatre sites de Lyon, Marseille, Nantes et Paris. Il développe des actions mutalisées qui visent à renforcer leur impact et leur rayonnement auprès des communautés scientifiques françaises.
Dans le cadre du programme « France 2030 », la fondation a été lauréate en 2012 de l’appel à candidatures « Laboratoire d’excellence » (Labex) et figure avec le Labex RFIEA+ parmi les 40 projets retenus en SHS au plan national.
Le Labex RFIEA+ a bénéficié d’un financement de l'Agence nationale de la Recherche de 8,50 M€ pour la période 2012-2019 (ANR-11-LABX-0027-01) et a été renouvelé pour la période 2020-2024 avec un financement additionnel de 4,05 M€. Depuis 2012, ce sont plus de 650 chercheurs qui ont été invités grâce au financement du Laboratoire d’excellence. Une base de données indexé des résident.e.s invité par le financement du Laboratoire d'excellence est disponible ici.
La fondation RFIEA est l’établissement coordinateur du Labex RFIEA+, auquel participent les quatre instituts membres du réseau (Aix-Marseille, Lyon, Nantes et Paris).
Saadi Lahlou, directeur de l’IEA de Paris, en est le responsable scientifique et technique depuis 2020, ayant succédé à Alain Peyraube, ancien directeur du Collegium de Lyon, puis à Raouf Boucekkine, ancien directeur de l'IMéRA-IEA d'Aix-Marseille.
Le LABEX RFIEA+ encourage et facilite sur les différents sites :
• le montage de projets internationaux : un fonds d’amorçage soutient des partenariats scientifiques s’appuyant sur les collaborations initiées entre les chercheurs invités et les laboratoires français dans le cadre d’appels à projets européens et internationaux, individuels ou collaboratifs.
• la formation doctorale : les chercheurs invités renforcent, au niveau de chaque site, les formations à la recherche (écoles d’été, séminaires intensifs, mobilité, participation à des jurys, etc.).
• la valorisation socio-économique : les actions menées améliorent la diffusion et l’impact des savoirs produits auprès des décideurs publics et privés (entreprises, collectivités territoriales, etc.), ainsi que des acteurs de la société civile (associations, lieux culturels, journaux et médias).