GRIETJE BAARS
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Les sujets queer du capital: entreprises et subjectivité légale dans la rencontre coloniale
Ce projet examinera la création et la gouvernance de sujets genrés, racialisés et sexualisés par des entreprises coloniales néerlandaises, françaises et anglaises des 17ème et 18ème siècles. Dans leurs administrations de colonies en Asie et dans les Amériques, ces entreprises ont procédé à l'adoption de lois et à la prononciation de jugements ayant pour effet de déterminer les rapports autorisés, les droits et les obligations sur la base du genre, de la race et de la classe, ainsi que des intérêts commerciaux de l'entreprise sur un territoire donné. Le projet sera centré sur une étude de cas concernant les décisions d'un tribunal commercial sur les relations homosexuelles dans le souci de mieux comprendre les relations entre la création de catégories d'identité et le contexte général du capitalisme colonial d'entreprise. Il s'appuiera à cet effet sur la théorie marxiste et la théorie du Queer.
biographie
Grietje Baars travaille sur le rôle du droit dans la société, en utilisant la théorie queer et marxiste pour comprendre (et finalement renverser) les fonctions constitutives, ordonnatrices et idéologiques du droit. Après avoir travaillé sur l'économie politique du droit international et sur le genre du droit séparément, dans leur dernier projet, Queering Corporate Power, ils combinent les deux pour découvrir comment la théorie (et la pratique) queer peut aider à inverser les effets distributifs de la forme d'entreprise, le ' moteur du capitalisme ». Leur monographie (Law, Capitalism and the Corporation, Brill, 2019) décrit la manière dont le droit pénal international a été utilisé pour masquer les causes et les effets économiques des conflits, à travers (entre autres) une analyse approfondie des procès de Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale. des industriels allemands.
Grietje a également co-édité, avec Andre Spicer, The Corporation, a Critical, Multidisciplinary Handbook, un volume issu de la série de séminaires Critical Corporation financée par l'ESRC (CUP 2017). En plus de ces grands projets, Grietje a écrit sur le potentiel émancipateur du droit des droits de l'homme et l'interdépendance des luttes de libération. Grietje a une formation en littérature anglaise (Utrecht 1997), en pratique juridique en entreprise et en commerce à la City de Londres (2000-04) et en droits de l'homme et en droit international humanitaire au Moyen-Orient (2006-09). Ils ont obtenu leur doctorat à l'UCL en 2012 et sont actuellement maîtres de conférences à la City Law School ainsi que membres réguliers du corps professoral des ateliers mondiaux et régionaux du Harvard Institute for Global Law & Policy.
À la City Law School, Grietje est responsable du module LLB1 Fondements du droit pénal et autres questions de droit pénal, et co-responsable du droit de la Cour européenne des droits de l'homme.
Grietje a supervisé des doctorats jusqu'à leur réussite dans le domaine de la gouvernance d'entreprise et supervise actuellement des doctorants travaillant sur le droit, la race et la littérature et la pratique de l'asile LGBT.