Camille De TOLEDO

Camille De TOLEDO
pas labex
pas Eurias
pas FIAS

dates de séjour

01/09/2022 - 31/12/2022

discipline

Littérature

Fonction actuelle

Maitre de conférence

Institution actuelle

L'École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre (Bruxelles, Belgique)

pays d'origine

France

projet de recherche

Comment la nature parle, comment la nature travaille?

Nous assistons sur tous les continents, depuis le début du 21e siècle, à un soulèvement légal de la Terre : une reconnaissance progressive des droits de la nature, et une personnalisation de plus en plus fréquente d’entités non-humaines, des fleuves, des écosystèmes forestiers, certaines espèces végétales ou animales... Ce tournant légal pose des questions à tous les champs du savoir. Il s’agira, pendant ce temps de résidence, de poser les bases d’un séminaire au long cours autour de deux axes de recherche : comment la nature parle ? (biosémiotique, langage, traduction des non-humains) et comment la nature travaille ? (sur l’économique politique à naître de cette reconnaissance des droits de la nature).

biographie

Camille de Toledo est écrivain, artiste, docteur en littérature comparée. Il enseigne à l’Atelier des écritures contemporaines de l’ENSAV (Lacambre), à Bruxelles. Il a été élu en 2022 Maître de conférence en écopoétique à l’Université d’Aix-Marseille. Il est lauréat de la Villa Medicis (2004) et de la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature (2019). En 2008, il fonde la Société européenne des auteurs pour promouvoir « la traduction comme langue ». Il écrit également pour l’opéra, « La Chute de Fukuyama » (2013) et pour le théâtre, « Sur une île » sur la tragédie d’Utøya, ou le diptyque « PRLMNT » sur la chute de l’Union européenne et la recomposition politique grâce à des institutions inter-espèces, où les milieux, les écosystèmes seront reconnus comme sujets de droit. Son dernier roman « Thésée, sa vie nouvelle » (Verdier, 2020) est lauréat du Prix Franz Hessel 2021, finaliste du prix Goncourt. Son dernier essai, « Le fleuve qui voulait écrire » (Ed. les liens qui libèrent, 2021) est finaliste du prix du livre d’environnement remis par le journal le Nouvel Observateur.