Ildikó Király

Ildikó Király
01/01/2008
Résidents Labex RFIEA+
pas Eurias

dates de séjour

01/02/2020 - 30/06/2020

discipline

Psychologie, psychiatrie et psychanalyse
Neurosciences et sciences cognitives

Fonction d’origine

Professeur

Institution d’origine

Université Eötvös Loránd (Hongrie)

pays d'origine

Hongrie

projet de recherche

La curiosité sociale

Mon projet vise à construire un nouveau modèle et à affiner le cadre contemporain des conditions préalables et des bases de représentation cognitives de la sociabilité de l'homme. Les humains sont connus pour être des experts dans le raisonnement sur les autres en tant qu'agents intentionnels, et pour former rapidement des attentes sur les autres en fonction de leurs diverses appartenances de groupe. Malgré leur rôle évident dans l'orientation dans le monde social, ces compétences ont été étudiées séparément, ce qui implique qu'il s'agit de capacités fonctionnellement distinctes. Mon hypothèse est que la capacité des êtres humains à penser aux autres en termes d'états mentaux et leur tendance à former des jugements de catégorie sociale sur leurs semblables découlent de leur motivation fondamentale à établir un espace de représentation commun et à servir l'objectif épistémique d'identifier l'étendue du savoir partagé. Cette théorie alternative suppose que les interactions sociales exploitent la capacité de la sociologie naïve à détecter un cadre commun de représentation, d'une part, et utilisent la lecture mentale pour détecter d'autres espaces de représentation, d'autre part. Ces deux capacités sont en interaction continue pour optimiser l'apprentissage sur et à travers d'autres humains.

biographie

 

Ildikó Király est professeure de psychologie cognitive à l'Université Eötvös Loránd de Budapest. Elle a été boursière à l'Académie hongroise des sciences et à l'Institut d'études avancées de l'Université d'Europe centrale. Son article « Retrospective attribution of false beliefs in 3-year-olds » (Actes de l'Académie nationale des sciences des États-Unis, 2018) propose une nouvelle distinction théorique entre le suivi prospectif des croyances et l'attribution rétrospective des croyances, et fournit des preuves empiriques sur la capacité des enfants à combiner les informations actuelles avec les événements pertinents extraits de leur mémoire épisodique.