Claudine Provencher

Claudine Provencher
01/01/2008
Résidents Labex RFIEA+
pas Eurias
pas FIAS

dates de séjour

01/09/2020 - 06/01/2021

discipline

Psychologie, psychiatrie et psychanalyse
Sciences de l'éducation

Fonction d’origine

Directrice LSE LIFE

Institution d’origine

London School of Economics (Royaume Uni)

pays d'origine

Royaume-Uni

projet de recherche

Sombres perspectives et raisons d’espérer : le cas de l'enseignement supérieur

L'attention croissante portée aux indicateurs de performance dans l'enseignement supérieur, aux classements, à la commercialisation, l'imposition d'un environnement réglementaire de plus en plus complexe, les pressions externes exercées sur les programmes de recherche et, plus récemment, les changements de modèles de prestation apportés par la COVID-19 compromettent le rôle des universités en tant que producteurs et diffuseurs indépendants de connaissances et en tant que formateurs de citoyens critiques et engagés. On peut en outre affirmer que les différentes exigences imposées aux universitaires compromettent leur capacité à remettre en question le statu quo et à apporter de réelles contributions à la connaissance humaine. Ces tendances représentent une menace réelle pour le fonctionnement de nos sociétés. Ce projet s’appuie sur l’expérience quotidienne du LSE LIFE pour explorer et identifier certains éléments de réponse possibles à ces problèmes. En utilisant la recherche-action comme approche méthodologique globale, différents ensembles de données seront utilisés pour tirer des enseignements, tant en ce qui concerne ce qu'une initiative telle que LSE LIFE nous apprend sur la possibilité pour les universités de continuer à jouer un rôle clé dans le développement de citoyens critiques et engagés que sur la manière dont elle peut régénérer le mandat/la mission des universitaires.

biographie

Claudine Provencher est la directrice de LSE LIFE, un centre pour le développement académique, personnel et professionnel des étudiants de la London School of Economics. Après une licence en économie, un MBA à l'Université McGill et 15 ans d’expérience professionnelle dans le secteur privé, elle a obtenu un MSc en psychologie organisationnelle et sociale, puis un doctorat en psychologie sociale, tous deux à la London School of Economics. Sa thèse de doctorat a utilisé la théorie des représentations sociales développée par Serge Moscovici pour examiner la controverse qui a entouré le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) au Royaume-Uni à la fin des années 1990. Elle a ensuite rejoint le département de psychologie sociale de la LSE (aujourd'hui le département des sciences psychologiques et comportementales) en tant que chargée d'enseignement et, pendant cette période, a développé un réel intérêt pour l'éducation, l'enseignement et l'apprentissage. Cela l'a amenée à travailler comme développeur pédagogique avec une responsabilité spécifique pour le développement de l'apprentissage et, quelques années plus tard, à jouer un rôle de premier plan dans le développement de LSE LIFE.