Roar Hostaker

Roar Hostaker
pas labex
pas Eurias

dates de séjour

01/01/2020 - 30/06/2020

discipline

Sociologie

Fonction d’origine

Professeur

Institution d’origine

Inland Norway University of Applied Science (Norvège)

pays d'origine

Norvège

projet de recherche

Sommes-nous devenus post-humains ?

Ce projet prend comme point de départ un questionnement qui apparait dans les études littéraires anglo-américaines au milieu des années 1990 qui proclame que l’introduction des technologies de l’information et de la réglementation cybernétique nous ont rendus, nous humains, post-humains. Depuis, l’adjectif post-humain est devenu un signifiant ouvert pour toutes sortes de perspectives. Il est devenu une façon d’aborder le futur, mais dans quelle mesure est-il pertinent ?
Ce projet se concentre sur une sélection d’auteurs dont le travail est parfois qualifié de post-humain, qui n’ont jamais eux-mêmes reconnu cette étiquette bien que leurs théories partagent des opinions sur les agents humains avec les post-humanistes. Parmi ceux-ci : Bruno Latour, Bernard Stiegler et André Leroi-Gourhan. L’un de leur thème commun est la relation intriquée entre les êtres humains et les techniques et cette relation est un élément déterminant de l’évolution humaine. Ces différentes théories ont pour décor nos temps incertains et le but de ce projet est de contribuer à la discussion sur les nouvelles relations entre humains et machines et notre niche écologique instable.

biographie

Roar Høstaker est professeur de sociologie au Département d’Organisation et de Management à l’Université de Sciences Appliqués d’Inland Norway, et se spécialise en théorie sociologique et particulièrement sur la relation entre la sociologie et la philosophie, sur la biopolitique et sur l’étude du « machinisme » dans les sociétés. Son principal ouvrage dans ce domaine est le livre Une société totalement différente : ce que la sociologie peut apprendre de Deleuze, Guattari et Latour (2014). Il est arrivé à Lillehammer University College en 1998 après avoir reçu son doctorat à l’Université de Bergen en Norvège pour lequel il avait étudié la politique des hautes études. Ses recherches antérieures dans cette même université se concentraient sur l’histoire, la philosophie, la théorie de l’administration et de l’organisation et lui ont valu son Master en 1992.