BÉNÉDICTE SANSON
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Comprendre comment les embryons prennent forme lors du développement animal par des approches quantitatives etin vivo
Bénédicte Sanson étudie les mécanismes qui donnent leur forme aux embryons. Son équipe de recherche se focalise sur la morphogénèse des épithéliums, le tissu le plus abondant dans le corps humain. Pendant le développement embryonnaire, les tissus épithéliaux sont remodelés de multiples façons, par exemple en s’allongeant ou se plient. Quand cette morphogénèse est défectueuse, elle peut conduire à des anomalies congénitales ou des maladies comme le cancer. Les programmes génétiques et les forces physiques interagissent pour remodeler les tissues, donc et c'est pourquoi l'équipe utilise des approches multidisciplinaires pour comprendre la morphogénèse, comme la génétique, l’imagerie des embryons vivants, l’analyse computationnelle des images et la modélisation mathématique. Leur Les principales aires actuelles de recherche sont les suivantes: 1) Comment les cellules se réorganisent-elles pour allonger un tissu? 2) Comment les divisions cellulaires s’orientent-elles en réponse aux forces physiques? 3) Comment des groupes cellules sont-ils séparés physiquement aux frontières entre différentes régions dans un tissu?
biographie
Bénédicte Sanson a été formée en biologie cellulaire et génétique moléculaire à Lyon, Paris et Cambridge (RU). Elle dirige une équipe de recherche à l’Université de Cambridge depuis 1998, où elle est maintenant Professeur en Morphogénèse Développementale.
Elle est chargée de cours en morphogenèse développementale et chercheuse Wellcome Trust au département de physiologie, développement et neurosciences de l'Université de Cambridge. Son laboratoire travaille sur l'extension d'axe et la formation de limites compartimentales dans l' embryon de drosophile , combinant la génétique avec des approches quantitatives et informatiques. En 2019, elle a reçu la médaille Cheryll Tickle de la British Society for Developmental Biology, qui récompense les réalisations exceptionnelles en biologie du développement de chercheuses en milieu de carrière. Nous avons rencontré Bénédicte dans un café près de son laboratoire et avons discuté de la façon dont elle a commencé ses recherches non pas avec des mouches mais avec des phages et comment la collaboration et l'interdisciplinarité ont toujours été au cœur de sa science.
