Ammarra Bekkouche

Ammarra Bekkouche
pas labex
pas Eurias

dates de séjour

01/10/2016 - 30/06/2017

discipline

Études urbaines et architecturales

Fonction d’origine

Chercheuse associée

Institution d’origine

Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) (Algérie)

pays d'origine

Algérie

projet de recherche

L’urbanisme écologique dans le processus d’aménagement urbain. La question des espaces verts à l’épreuve des changements de paradigmes

Cette recherche vise à mener une réflexion sur la reproduction des espaces verts urbains alors que les contextes de leur étude sont changeants et qu’ils soulèvent des enjeux socio-économiques variés. C’est pourquoi, de nouveaux principes méthodologiques contribuent à renouveler la conception des préceptes de l’écologie urbaine. L’approche utilisée de développement durable prend en compte les conséquences de la fragilité de tels espaces verts sur leurs coûts d’entretien. Dans le cadre de l’urbanisme écologique, il s’agit d’étudier le lien entre la recherche scientifique et l’action opérationnelle. De même, la corrélation est à faire entre l’urbanisme et la biodiversité. Les espaces verts sont également considérés comme des lieux de médiance en lien avec les pratiques sociales et les initiatives citoyennes. De telles mises en liens amènent à soulever la problématique de la recherche pluridisciplinaire. De plus, l’exploration du concept de résilience urbaine produit elle-même des changements qu’il s’agit d’interpréter.

biographie

Ammara Bekkouche est architecte-urbaniste diplômée de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger (EPAU). Professeure retraitée de l’enseignement supérieur en Algérie, elle a enseigné l’architecture et l’urbanisme à l’Université des Sciences et de la Technologie d’Oran (USTO). Elle est actuellement chercheure-associée au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) à Oran. Dans la continuité de ses travaux sur l’urbanisme écologique, elle cherche à approfondir le sujet des espaces verts publics à travers le prisme de la multifonctionnalité des pratiques, des méthodes et des modes de gestion incluant les professions de l’aménagement urbain. Ses réflexions à ce titre l’amènent à distinguer différents aspects de l’écologie urbaine allant des pratiques sociales à la valorisation économique des espaces verts. Une telle valorisation économique de ces espaces privilégiés est rendue possible en se basant sur des normes quantifiables. De même, des valeurs socioculturelles sont nécessaires pour symboliser le patrimoine historique et l’identité du lieu. Elles soulèvent les questions de résilience urbaine et d’adaptabilité des paysages socio-écologiques. Les ambivalences des paradigmes mis en œuvre en écologie urbaine nourrissent la production de connaissance par des concepts émergents tels que la médiance et les capabilités.