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texte 1: 

L’infrastructure de service NEFIAS

 

Dans le cadre de la Stratégie nationale pour les infrastructures de recherche 2012-2020, la fondation s’est vue proposer en février 2013 par l’Alliance Athéna et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de préfigurer une infrastructure de service dédiée à l’internationalisation des sciences humaines et sociales. Le développement de cette infrastructure (Network for internationalising Advanced Science) fait suite aux conclusions de trois rapports soulignant l’insuffisante internationalisation des sciences humaines et sociales françaises. Trois missions principales ont alors été assignées à Nefias :

 

1/  renforcer l’internationalisation comme moyen et vecteur de l’excellence scientifique en tenant compte des spécificités des SHS ;
2/ mobiliser institutions et chercheurs dans des dynamiques d’internationalisation des principaux sites français et en fonction des priorités nationales et des financements offerts dans l’espace européen de la recherche ;
3/ développer un système d’information pour améliorer la visibilité et la lisibilité du dispositif français à l’international et mettre en œuvre des outils prospectifs.

 

Le choix d’un développement de l’infrastructure Nefias dans une logique de réseau a pour objectif d’éviter la duplication des initiatives existantes, de créer les conditions d’un échange structuré et équilibré avec les principaux acteurs français du domaine, et de dialoguer avec les grandes institutions et les grands réseaux internationaux pour être en mesure d‘identifier les meilleurs partenaires en fonction des priorités et des initiatives retenues.

 

Deux chantiers prioritaires
1/ Améliorer la réponse aux appels d’offres européens et internationaux et diffuser les informations au travers d’un site web (en interaction avec les différents Points de contact nationaux et les cellules d’ingénierie européenne décentralisées auprès des COMUE et des organismes de recherche) ;
2/ Favoriser l’excellence dans le cadre des dispositifs de mobilité entrante et sortante en améliorant l’information sur les possibilités de mobilité : identification des principales bourses, résidences ou séjours à l’étranger ainsi que des possibilités d’accueil français médiatisé à l’international (en lien avec les principaux acteurs français du domaine).

 

Trois actions complémentaires
1/ Une action de veille, de collecte d’information et de constitution de base de données, qui renforce la lisibilité des actions, des dispositifs et des structures existantes ;
2/ Une action d’information, de diffusion et de relais de priorités, qui renforce la fluidité de l’information au bénéfice des communautés de chercheurs ;
3/ Une action de développement et d’expertise qui accélère la mise en œuvre d’initiatives permettant de tirer parti de mutualisations et de synergies encore insuffisamment exploitées.

 

Le site nefias.fr relaie toutes les possibilités de mobilité entrante et sortante (incoming mobility et outgoing mobility), ainsi que tous les appels à projets européens et internationaux intéressants la communuauté des chercheurs en SHS.

 

texte 2: 

Dans le cadre de sa politique de développement international au service des instituts d’études avancées français, le RFIEA a établi une collaboration tripartite avec le Social Science Research Council, principale structure de coordination des sciences sociales aux États-Unis, et l’Agence nationale de la Recherche. Cette collaboration est fondée sur le souhait des trois partenaires d’associer étroitement internationalisation de la recherche, mobilité des chercheurs et développement du potentiel de recherche.

 

L’initiative est articulée de la manière suivante : un projet de recherche franco-américain est développé par des chercheurs confirmés des deux cotés de l’Atlantique dans une perspective à la fois pluridisciplinaire et comparatiste. Ce projet s’appuie sur deux modes de travail complémentaires : d’une part, des résidences de recherche qui offrent aux fellows sélectionnés par un IEA français un temps et un espace de travail et d’écriture partagé, et d’autre part un accompagnement à la formation doctorale pour une douzaine de jeunes chercheurs retenus au terme d’un appel à candidatures franco-américain. Un colloque international ainsi que des séminaires et ateliers de recherche dans un IEA français ainsi qu’aux États-Unis sont également inscrits au programme de cette initiative.

 

En 2010, le projet Multiculturalism, Immigration and Identities in the United States and in Western Europe a été proposé par Nancy Foner (City University of New York) et Christophe Bertossi (Institut français des relations internationales). Le Collegium de Lyon a accueilli le projet, son conseil scientifique formulant la recommandation d’inviter Christophe Bertossi en tant que fellow de mai à octobre pour assurer le développement du projet. Un colloque international a été organisé (avec notamment les participations d’Erik Bleich, Gary Freeman, Léo Lucassen, Eric Fassin et Patrick Simon) le 10 juin 2010, des résidences de courte durée ont été mises en place à Lyon ainsi qu’un un atelier d’approfondissement avec une douzaine de doctorants français et américains. Une réunion s’est tenue à Philadelphie en septembre 2010 pour poursuivre les échanges entre chercheurs et doctorants, ces derniers bénéficiant d’une bourse de recherche de quelques mois pour faciliter la mise  en route de leurs travaux. Cette initiative représente la première internationalisation du réputé programme DPDF (Dissertation Proposal Development Fellowship) du Social Science Research Council. Le projet a reçu le soutien de CampusFrance et de la Foundation Mellon (via le SSRC).

 

Compte tenu du succès de cette initiative, un deuxième projet a été développé depuis l’automne 2010 avec l’Institut méditerranéen de recherches avancées de Marseille. La thématique Border crossings: bridging disciplines and research agenda ainsi qu’une équipe franco-américaine dirigée par Virginie Guiraudon (CNRS – Sciences Po) et Ruben Hernandez Leon (University of California) ont été confirmés au printemps 2011. Quatre chercheurs français et américains seront accueillis en résidence par l’IMéRA et un colloque international sera organisé le 10 juin 2011 à Marseille. Un appel à candidatures en direction des doctorants a été mené dès l‘automne 2010 et une sélection de douze doctorants français et américains a été opérée. Le projet se poursuivra aux États-Unis en septembre prochain avec un sémianire de travail entre chercheurs et doctorants.

 

texte 3: 

Après plusieurs mois de négociation, une convention a été signée en mars 2011 entre le RFIEA et l’Agence universitaire de la Francophonie pour obtenir le cofinancement de la présence de chercheurs francophones du « Sud » dans les instituts d’études avancées français. L’identification et la sélection des chercheurs invités s’appuient sur des propositions formulées par les instituts en fonction des résultats de leurs appels d’offre ou de leurs campagnes d’invitation et dans le plein respect des critères et des processus conduits par les conseils scientifiques internationaux des instituts.

 

Ainsi que le stipule l’article 4 de la convention sur les modalités de réalisation et de suivi, les candidats retenus doivent satisfaire aux conditions suivantes :

 

• être francophone,

• justifier du statut d'enseignant-chercheur dans un établissement d'enseignement supérieur du Sud, membre de l'AUF,

• déposer une demande de bourse dans le cadre d'un appel à candidatures lancé par le réseau des instituts et faire l'objet d'une évaluation par les instances scientifiques du réseau,

• inscrire leur recherche dans l'une des thématiques suivantes : langue française, diversité culturelle et linguistique, Etat de droit, démocratie et société, Environnement, eau, énergie et climat, Développement durable et bien-être des populations : lutte contre la pauvreté et innovation en santé publique, Economie de la connaissance, Expertise et innovation pour l'enseignement supérieur, Connaissance de la Francophonie.

 

Le présent accord porte sur le cofinancement sur la présence de quatre chercheurs invités par an pour un total de 20 mois /chercheurs. Les conditions de cofinancement sont comparables aux programmes européens de mobilité (Action COFUND Marie Curie) avec un apport de 40% du coût global par l’instance multilatérale.

 

Il est à noter que le RFIEA a conclu un partenariat très actif avec l’AUF en matière de communication sur le site et la lettre d’information (avec un affichage en première page des appels à candidature des instituts).

 

Résidents bénéficiant du soutien de la convention AUF-RFIEA en 2011/2012

 

Zekeria Ahmed SALEM, IEA de Paris (6 mois)

Université de Nouakchott, Mauritani

Vivre et contester l'esclavage en Afrique et dans le monde musulman contemporain. Approche comparative à partir du cas de la République islamique de Mauritanie.

 

Abdesslam BOUTAYEB, IMéRA, Marseille (3 mois)

Faculté des sciences, Université Mohammed Ier, Oujda, Maroc

L’égalité de l’accès aux soins et développement humain dans la Région méditerranéenne.

 

Morad DIANI, IMéRA, Marseille (6 mois)

Université de Marrakech, Maroc

Interroger les biais à la diffusion cognitive entre les deux rives de la Méditerranée.

 

Ernest-Marie MBONDA, Collegium de Lyon (5 mois)

Université catholique d’Afrique centrale, Yaoundé, Cameroun

Justice ethnoculturelle et droits des minorités en Afrique : les cas du Cameroun et du Burundi.

texte 4: 

Le RFIEA participe à deux groupes de travail mis en œuvre par l’Alliance ATHENA depuis le début de l’année 2011:

 

Jacques Commaille, professeur émérite à l’ENS de Cachan et président du RFIEA, participe au groupe de travail « Structuration » présidé par François Weil (Président de l’École des hautes études en sciences sociales).

 

Olivier Bouin, directeur du RFIEA, participe au groupe de travail « Internationalisation» présidé par Bruno Sire (Président de l’université de Toulouse 1) et dont le rapporteur est Alain Peyraube.

 

Le groupe de travail « Internationalisation » qui se réunit sur une base mensuelle a adopté le programme de travail suivant qui recoupe certaines priorités de l’action du RFIEA :

 

• l’accès à la production internationale du savoir (formation linguistique, bibliothèques numériques, participation à des infrastructures de recherche  internationales…) ;

• la formation internationale (Masters et formation doctorale : écoles doctorales internationales, cotutelles, co-diplômes internationaux…) ;

• la mobilité internationale (sortante et entrante) des chercheurs et enseignants-chercheurs à toutes les étapes de la carrière (doctorants, post-doctorants, chercheurs émergents et confirmés, équipes de recherche / politique de bourses, de congés sabbatiques et de détachement, dispositif d’accueil de chercheurs étrangers…) ;

• le recrutement international des chercheurs et des enseignants-chercheurs dans les universités, les grands établissements et les centres nationaux de recherche (conditions de recrutement, valorisation de la mobilité internationale dans la carrière nationale...)

• la diffusion de la production de connaissances (traductions, publications dans des revues et/ou par des maisons d’édition internationales, coéditions, archives ouvertes, carnets de recherche numériques…) ;

• la participation à des projets de recherche européens ou internationaux (structuration de laboratoires internationaux, coordination ou participation à des projets européens, financement de projets par des fondations internationales, constitution de réseaux de chercheurs ou d’institutions…).

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