« Il n’existe pas de genre littéraire qui ait conquis le monde autant que le roman », écrivait en 1921 Aristotélis Kourtidis, savant réputé, pédagogue et homme de lettres, dans la publication du texte de la conférence qu’il avait prononcée à la Société Littéraire « Parnassos » quatre années auparavant, en 1917, sur « Alexandre Rizos-Rangavis auteur de récits ». La suprématie désormais indubitable du genre romanesque en Europe ainsi que les tentatives dans cette direction des auteurs grecs, qui annonçaient l’expansion croissante du genre aussi dans l’espace hellénique, imposaient, selon Kourtidis, qu’on rétablît la civilisation grecque à la hauteur de la civilisation européenne par l’intégration du genre romanesque dans la tradition littéraire grecque, par le rappel de sa relation étroite avec l’hellénisme et, naturellement, de sa généalogie remontant à l’antiquité. Kourtidis fait donc plonger les racines du roman européen moderne dans le roman de l’antiquité tardive pour des raisons de prestige national. Les raisons avancées par Kourtidis afin de justifier la pertinence de l’identification généalogique d’un genre qui avait déjà submergé le paysage littéraire international sont celles de la nécessité et de la survie nationale, dans la mesure où cette relation généalogique directe devait contribuer au combat de la nation « pour l’existence », lequel se livrait jusque sur les « frontières intellectuelles ».
N’oublions d’ailleurs pas que la conférence sur Rangavis a été prononcée durant la Première Guerre mondiale, et que sa publication a eu lieu au cours d’une période de troubles et de revendications territoriales, précédant de peu la catastrophe d’Asie Mineure. La revendication de l’origine grecque antique du roman européen est donc imposée, selon Kourtidis, par la nécessité de renforcer l’identité nationale et culturelle. L’idée de la continuité de la nation grecque depuis l’antiquité constituait d’ailleurs la doctrine majeure destinée à étayer l’identité néo-hellénique : elle avait joué un rôle déterminant depuis l’époque de Coray et tout au long du xixe siècle, trouvant à s’appliquer dans toutes les manifestations de la vie intellectuelle. Parallèlement, dans le champ des études littéraires, l’approche généalogique (ontologique) des genres reflète tout autant les tendances de la critique littéraire du xixe siècle – qui considère les genres comme des organismes vivants soumis au développement et à l’évolution – que la conception historiographique sur l’évolution de type généalogique des nations et sur leurs particularités caractérielles ; Kourtidis réactive ainsi l’idée de la « continuité », de la permanence de la Grèce, qui a principalement marqué le xixe siècle, et tente d’intégrer le roman dans une lignée ininterrompue allant de l’antiquité hellénique à l’Europe des temps modernes, renforçant ainsi la fierté nationale à travers la distinction culturelle de la Grèce dans l’espace européen.
Relier le roman antique au roman moderne n’était cependant pas une idée neuve, ni même une idée exclusivement grecque. En effet, le développement progressif du roman au xixe siècle avait déjà conduit les études littéraires en Europe à confronter ces deux expressions de la fiction narrative. Cependant, le traitement de cette relation dans un esprit national, dans une perspective généalogique et évolutionnaire, avait débuté chez Coray, puis avait trouvé des continuateurs chez d’autres érudits pendant les dernières décennies du xixe siècle et finalement chez Kourtidis au début du xxe. Par conséquent, chronologiquement, c’est Adamance Coray qui précède, par cette fameuse lettre adressée à Alexandros Vassiliou qui constitue les « Prolégomènes » à l’édition des Éthiopiques d’Héliodore (1804), incluse dans l’édition posthume de la collection des Prolégomènes aux auteurs grecs de l’antiquité (1833). C’est ensuite Constantin I. Dragoumis, auteur d’une Histoire de la création romanesque chez les Grecs de l’antiquité (1865-66) et Tryphon Évangélidis avec La création romanesque chez les Grecs de l’antiquité étendue jusqu’à nos jours (1899, 1910). Kourtidis lui-même avait déjà publié une brève étude sur Héliodore en 1908-1909. Les érudits qui s’attachèrent au cours du xixe siècle à l’étude du roman grec antique comparé au roman moderne européen mais aussi grec, à l’exception bien sûr de Coray, étaient donc des intellectuels d’importance mineure. Ils n’étaient pas ceux dont le discours et la pensée laissèrent leur empreinte à l’avant-garde intellectuelle, mais ceux qui, appuyés sur la tradition, voulurent renforcer le sentiment et la fierté de la nation. Entre parenthèses, on pourrait noter que par analogie avec ce qui se passait en Europe, en Grèce pendant le dernier quart du xixe siècle a émergé une couche d’érudits qui a agi au sein de la sphère publique en relation surtout avec la presse ainsi qu’avec l’éducation scolaire et s’est adressée au grand public de diverses manières. Il ne s’agit point d’une élite d’intellectuels mais d’une sous-catégorie qui, de conscience plutôt de pédagogue que d’intellectuel, a approché la société grecque de l’intérieur et non pas d’en haut, avec ses propres normes et principes et avec sa propre langue et morale. Le statut professionnel de pédagogue ou l’intervention plus générale de ces érudits aux institutions de l’éducation renforce l’importance de leur présence dans la sphère publique, puisque, d’après leur rôle et en tant qu’auteurs de manuels scolaires, conversent avec le discours officiel de l’État et deviennent ses agents dans la société. Il s’agit de l’expression particulière d’une tendance plus générale vers la formation des Grecs qui met l’accent sur des questions d’éducation nationale, sociale et morale et s’est manifestée à travers les orientations idéologiques et la thématique de la littérature, son interconnexion avec des tendances analogues en ethnologie et en histoire, le développement de la littérature enfantine, la création d’autant plus contrôlée par l’État des manuels scolaires, la fondation des associations culturelles, la croissance des maisons d’édition, la publication de journaux et de revues, etc.
Dans ce contexte, si pour Kourtidis l’origine grecque antique du roman constituait l’adoption fière d’une réussite intellectuelle majeure, pour les érudits précédents cette filiation antique ne fonctionnait pas en mêmes termes de revendication de fierté, mais bien en ceux d’une sauvegarde du prestige des ancêtres face à un genre qui, dans sa version moderne, était généralement discrédité. Le roman, du début jusqu’à la fin du xixe siècle, n’était pas encore un genre admis par le monde des érudits grecs, à cause de ses relations avec l’imaginaire aux dépens de la représentation de la réalité. Ainsi, d’une part il provoquait de violentes querelles littéraires et, de l’autre, son aura européenne constituait une menace pour l’hellénocentrisme et l’éducation morale des Grecs modernes. L’enveloppe idéologique de cette corrélation entre roman ancien et moderne est donc à chaque fois constituée de composantes différentes selon l’époque et le degré de développement et de réception du genre romanesque en Grèce et en Europe.
Les termes déjà utilisés par les Européens dans leurs études littéraires portant sur le roman grec antique (roman, romanzo, novel) permettaient d’ailleurs l’approche commune du roman grec antique et du roman européen moderne, de façon anachronique et fortement arbitraire d’ailleurs, puisqu’on avait toujours su que les anciens n’avaient pas inventé de terme particulier pour ce genre. Les textes compris sous cette dénomination (anciens et modernes) constituaient ainsi des échantillons d’un seul et même genre, en dépit du fait que le roman grec de l’antiquité, ainsi que ses divers avatars médiévaux, présentaient une structure parfaitement définie et constante alliée à une visée morale précise se rapprochant fort peu du roman psychologique ou du roman réaliste polyphonique aux multiples niveaux narratifs du xixe siècle répondant au modèle des œuvres de Balzac, de Zola et des romanciers russes.
Réalité et imagination
Étant donné que le rapport de la prose au réel était la condition idéologique et esthétique exigée à l’époque, la question qui surgit porte sur le mode de choix qui régit la perception du roman grec antique par les érudits grecs au cours du xixe siècle mais aussi au début du xxe. Les études européennes, auxquelles ils se référaient par excellence, avaient déjà clairement souligné la prédominance de l’imaginaire dans le roman grec antique, composante qu’ils considéraient d’ailleurs avec dédain.
Alexis Chassang, pour lequel il allait de soi que la vérité historique du contenu mais aussi la vraisemblance de la narration devaient constituer des critères essentiels d’évaluation des romans antiques, avait naturellement souligné la prévalence de l’imaginaire dans le roman grec antique dans lequel, entre autres, il relevait principalement les interventions divines dans le cours de l’intrigue. Il considère également que la description des sociétés ne correspond pas à la réalité historique, que les incidents de la vie quotidienne sont improbables et irréalistes, tandis que l’analyse des sentiments est superficielle et se limite à la description des circonstances intimes qui les font naître. Fréquemment, il met l’accent sur des incompatibilités et des ruptures concernant le contenu impudique et érotique qui vient s’opposer à la pureté exceptionnelle et à la morale des héros. À l’occasion des romans d’Héliodore, il note que l’absence de toute vraisemblance constitue la caractéristique commune de tous les romans grecs antérieurs et postérieurs à cette période et fait de cette absence la règle générale de la production romanesque qui se développe à l’époque dans la littérature grecque. Le fait que Coray, dans son effort pour accentuer l’origine classique du roman de la basse antiquité, avait souligné les nombreuses dettes d’Héliodore envers la poésie épique mène Chassang à le critiquer avec l’argument que les modèles du prosateur ne doivent pas être recherchés dans le discours poétique ; la prose poétique d’Héliodore, selon Chassang, constitue un « genre faux ».
Erwin Rohde, de son côté, afin de prouver que le roman grec antique ne constituait pas le produit du tempérament enclin à l’imagination des peuples de l’Orient, ainsi que l’avait soutenu Huet, mais qu’il constituait l’évolution naturelle de la tradition grecque, devait interpréter la présence marquée et la fonction particulière de l’imaginaire dans le roman. Selon Rohde, la thématique de l’amour provenait de la poésie érotique tandis que les voyages prodigieux à des lieux inconnus et imaginaires prenaient leurs sources dans la littérature de voyages imaginaires et la description des lieux utopiques. La description vraisemblable et réaliste de l’Atlantide dans la République de Platon, de Coucouville-les-Nuées dans les Oiseaux d’Aristophane et les descriptions des lieux imaginaires par Éphémère de Messine sont tous des textes antérieurs à la conquête romaine. Ils constituent des preuves d’une tradition qui admettait l’imaginaire dans le but de critiquer la situation de l’époque et de rechercher des issues à la réalité. L’outil indispensable à la représentation littéraire du contenu imaginaire au cours de la basse antiquité a été fourni par la seconde sophistique qui a souvent cultivé la rhétorique au détriment de la profondeur et de la vérité des propos. Finalement, le roman grec antique s’est avéré une échappatoire à la réalité à travers l’art du discours, la narration fictionnelle.
Les théories de Rohde ont été de nos jours en partie réfutées, les objections portant principalement sur sa façon de joindre poésie amoureuse élégiaque et narration de voyages imaginaires et touchant par conséquent la mesure selon laquelle le roman grec antique constitue véritablement la continuité d’une tradition précédente. Cependant, la préférence du roman grec antique pour l’imagination demeure un fait. Yiorgis Yatromanolakis note à ce sujet : « Le roman grec antique né […] à une époque où la mimésis du monde constituait le jeu littéraire suprême, et où la technê avait le pas sur la physis, le genre ne pouvait manifester de préférence exclusive envers l’élément réaliste. Le prodigieux et le magique était ce qu’il recherchait, puisque c’était ce qu’exigeait son créateur et « écrivain » primordial, à savoir son lecteur quotidien ».
Le roman grec antique était en vérité un « romantzo », une histoire sentimentale, une aventure prodigieuse de déplacements. Par rapport au roman du xixe siècle, il est régi par une logique totalement différente à l’intérieur de laquelle le rôle du divin et du Destin est crucial. Il a d’autres objectifs qu’il atteint sans disséquer la réalité sociale de son époque, mais qui conduit à une autre réalité, une réalité idéale, dans un cadre spatio-temporel délibérément imprécis. Par conséquent, il serait sans objet de rechercher en lui une analyse de caractères semblable à celle du roman réaliste ou psychologique du xixe siècle, ou bien encore une perception et une représentation de la réalité analogues.
D’ailleurs Émile Zola, que Kourtidis loue particulièrement dans son étude sur Rangavis, et qu’il mentionne à part parmi les inspirateurs de modèles du roman contemporain, s’était exprimé de manière dédaigneuse au sujet du roman grec antique, exactement parce qu’il n’avait que fort peu de relation avec la représentation fidèle de la réalité : « La fiction y règne en souveraine ; ce ne sont que mensonges, que faits merveilleux, qu’intrigues embrouillées et incroyables. Les conteurs n’y ont presque jamais mis un détail juste et observé, les mille petits incidents de la vie intime y font défaut ; et ces œuvres, qui devraient peindre la société telle qu’elle était alors, nous emportent dans un monde fabuleux, au milieu d’aventures mensongères et de personnages extravagants. On sent que le roman n’a jamais été pour les Grecs une peinture de la vie réelle, encadrée dans une action vraisemblable ; il a été uniquement pour eux un poème vulgaire, un conte merveilleux qui charmait leur vive imagination, un entassement de fables d’autant plus attrayantes qu’elles étaient plus compliquées, un ragoût largement épicé de luxure qui réveillait le palais blasé des lecteurs de la décadence ».
Dans l’espace grec, c’est Coray qui avait déjà tracé la voie à la perception du roman grec antique, fondé sur l’œuvre de l’évêque d’Avranches, Pierre-Daniel Huet, Traité de l’origine des romans (1670). D’ailleurs, quand il avait nommé le roman grec antique en tant que « mythistoria », il l’avait défini en tant que « histoire fausse, mais probable, d’épreuves et déboires amoureux, savamment écrite de manière dramatique, principalement en prose », suivant en cela Aristote pour lequel les hommes ne peuvent trouver plaisir qu’à des histoires convaincantes ou bien déjà connue d’eux, et non à des créations sans fondement logique nées de l’imagination. De cette façon, Coray, non seulement il oriente l’intérêt des Grecs vers l’antiquité, mais il s’oppose aussi indirectement au roman européen à l’imagination marquée.
Aussi bien Dragoumis qu’Évangélidis contournent avec quelque embarras la question de l’imaginaire par d’importantes questions de structure, de contenu, mais aussi d’idéologie, posées par les romans antiques. Par ailleurs, ils insistent sur leur caractère haut en couleurs, leur dimension informative et leur valeur historique. Il est évident que Kourtidis a puisé dans l’ouvrage de Rohde aussi bien que dans celui de Coray afin d’affirmer l’origine grecque du roman moderne, mais qu’il a à son tour passé sous silence toute remarque sur le substrat imaginaire du genre antique. Ce serait une erreur, écrit Kourtidis, de juger ces romans par rapport à leur « classicisme ». Au contraire, « Du point de vue esthétique, nous trouvons que ces œuvres retiennent en elles l’atmosphère de leur temps. Les mœurs, la famille, sont fidèlement dépeints ». Dans un article plus ancien sur Héliodore, Kourtidis repère cependant dans les Éthiopiques d’importantes faiblesses concernant les analyses psychologiques des personnages, tout en reconnaissant « une conception aiguë du monde sensible et une habileté descriptive », qui font d’Héliodore, à son avis, un précurseur de Zola. Il se hâte néanmoins d’ajouter que les analogies entre Héliodore et Zola ne vont naturellement pas jusqu’à couvrir la question de la morale. Selon Kourtidis, Héliodore est un parfait moraliste, aux antipodes de Zola, et les Éthiopiques pourraient occuper une place distinguée dans l’histoire des idées morales. En conclusion, il note que les romans grecs antiques, en dépit des préjugés dont ils sont l’objet, trouvent consécration dans l’envergure de leur rayonnement, c’est-à-dire dans le fait qu’ils sont devenus membres de la « confédération littéraire mondiale ».
Dragoumis, Évangélidis et Kourtidis ont évidemment envisagé le roman antique en tant que genre d’origine grecque, en tant qu’une représentation du réel privilégiant la beauté de la forme discursive et l’orientation vers l’édification morale. Ils ont délibérément laissé de côté le rôle structurel qu’y jouent l’imagination et l’improbable et ont ainsi négligé le fait que l’objectif des romans antiques n’était absolument pas la représentation de la réalité, à laquelle au contraire ils offraient une échappatoire à travers un environnement nébuleux (dans le temps et l’espace) noyé dans la brume de l’époque classique. En outre, ils se sont détournés du fait que les personnages du roman antique agissent en dehors d’une structure sociale donnée, en dehors d’un temps historique défini qui déterminerait leur position et leurs attitudes (ainsi qu’il arrive avec le roman du réalisme et du naturalisme du xixe siècle), mais au contraire selon les volontés du Destin et du divin. Étant donné le développement du roman dans l’espace européen et sa diffusion de plus en plus grande dans l’espace grec, le souci commun des trois érudits du xixe siècle était de rétablir la relation du roman moderne avec l’antiquité grecque, soit afin d’étendre son prestige, soit pour lui attribuer la réussite d’une nouvelle réalisation, toujours dans le cadre impératif du renforcement de l’identité culturelle et nationale.
L’influence des romans grecs antiques sur la création littéraire européenne est une question complexe défendue par une abondante bibliographie internationale. En ce qui concerne le xixe siècle grec, nous pourrions formuler les grands traits de certains facteurs qui, selon toute probabilité, ont facilité le traitement positif des romans antiques dans le cadre d’une argumentation nationale et patriotique. Les romans antiques sont principalement centrés sur les personnages et, sans être exactement concernés par leur vie intérieure, ils traitent néanmoins les relations interpersonnelles et familiales, ce qui les rend plus proches du roman social du xixe siècle. La vérité personnelle du sentiment et la nécessité de l’union du couple à l’intérieur d’une structure sociale dont le noyau est la famille et non la cité ont rendu aisée la perception de ces romans dans l’optique de l’époque contemporaine. Leur réalisme, quel qu’il soit, est personnel et concentré sur l’individu, tandis que leur morale est proche des principes moraux du christianisme, élément qui s’accorde à la tradition des lectures édifiantes du xixe siècle. Cependant, l’élément qui prédomine dans cet intérêt des érudits du xixe siècle pour les romans grecs antiques est le caractère hellénocentrique de son contenu et bien sûr la langue. D’elle-même, la langue constitue un facteur majeur de nationalité et a conduit à l’appropriation des romans grecs, à leur intégration dans l’héritage culturel hellénique. L’intérêt des savants européens manifesté pour le roman grec antique au cours du xixe siècle a accentué davantage le prestige du genre et a permis d’établir une corrélation avec le passé ancestral, même si ce passé est celui de la basse antiquité, au cours de laquelle la pureté généalogique n’est plus soutenue que par la suprématie linguistique.
Notes
Le texte de la conférence de Kourtidis a fait l’objet d’une publication sous le titre : Το ελληνικόν διήγημα μέχρι της Επαναστάσεως. Ο Αλέξανδρος Ραγκαβής ως διηγηματογράφος [Le récit grec jusqu’à la Révolution. Alexandros Rangavis auteur de récits], éditeur Michaïl S. Zissakis, Athènes 1921, p. 5.
Ourania Polycandrioti | résidente à l’IMéRA de Marseille
Ourania Polycandrioti est docteur en littérature générale et comparée de l’université de Paris 3. Elle est chercheur de la Fondation nationale hellénique de la recherche. Ses principaux intérêts de recherche et publications portent sur les genres de discours personnel (mémoires, autobiographies) en Grèce et en France et leur évolution depuis le xviiie siècle. Elle s’intéresse également à la littérature et aux questions de perception et de représentation de l’espace dans la littérature. Elle est professeur de littérature grecque moderne à l’université ouverte hellénique.