Perry Anderson
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Une philologie comparative du concept d’hégémonie
Une exploration des différentes façons dont la notion d’«hégémonie», aujourd’hui plus ou moins universellement répandue, a été conçue dans différents contextes culturels et politiques à l’époque moderne, et les significations parfois diamétralement opposées qui s’y rattachent. L’étude proposée aura pour but d’examiner les principaux domaines suivants : le mouvement russe du travail au tournant du XXe siècle, le communisme italien et le conservatisme allemand dans l’entre-deux guerres; l’économie politique américaine et la théorie des relations internationales dans la période de l’après-guerre; les études indiennes subalternes; la pensée classique chinoise dans la période des Royaumes Combattants, ses suites dans la RPC contemporaine, et son incidence et sa transformation au Japon au début de l’époque Tokugawa.
biographie
Historien britannique, Perry Anderson est l’un des fondateurs de la New Left Review, qu’il a dirigée pendant plus de quarante ans. Il a été professeur à la New School for Social Research de New York (Etats-Unis). Il est un collabraoteur régulier de la London Review of Books. Proche du courant de pensée qu'il appellera le marxisme européen, il a écrit une quinzaine d'ouvrages sur les transitions de l’antiquité classique à la société féodale; sur les structures sociopolitiques de l’absolutisme; sur des historiens, des sociologues et des philosophes du XXe siècle; sur les origines intellectuelles et esthétiques de la catégorie de la postmodernité, et sur les théories et réalités de l’Union européenne. Son livre majeur est Les origines de la postmodernité, publié en 1998. Son oeuvre est abondamment traduite en français depuis le mileu des années 1960.
