Ioana Manea

Ioana Manea
Résidents Labex RFIEA+
pas Eurias

dates de séjour

01/02/2013 - 30/06/2013

discipline

Littérature

Fonction d’origine

Chercheuse indépendante

Fonction actuelle

Chercheuse Post-Doc

Institution actuelle

Université de Göttingen (Allemagne)

pays d'origine

Roumanie

projet de recherche

La vertu des païens. Théologie et éthique au XVIIe siècle (1601-1699)

Notre projet de recherche se propose d’analyser la manière dont le « Grand Siècle » perçoit les vertus des individus qui, du fait qu’ils n’adorent pas Dieu, sont livrés à eux-mêmes. Ce faisant, il croise des questions qui sont toujours d’actualité comme le rapport à l’autre et à sa religion. Son hypothèse est que la vertu des païens qui, à la fin du XVIIe siècle, est réhabilitée à l’encontre des ses détracteurs, n’est pas complètement étrangère à la vertu chrétienne. Pour vérifier notre hypothèse de travail, nous nous intéresserons aux transformations subies tout au long du siècle par les concepts clé de la théologie augustinienne qui ont été responsables du rejet de la vertu des païens. Ainsi, nous étudierons des notions comme l’amour-propre, la grâce ou le péché originel dans l’oeuvre des auteurs qui ont adopté diverses attitudes à l’égard de la théologie de saint Augustin.

biographie

Ioana Manea a été pensionnaire étrangère de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm et allocataire de recherche de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV). En 2008, elle a obtenu le titre de docteur de l’Université Paris-Sorbonne avec une thèse intitulée La pensée de l’autorité chez F. de La Mothe Le Vayer. Tout en rédigeant des articles sur le libertin La Mothe Le Vayer et en préparant sa thèse pour la publication, elle a développé un nouveau projet, qui a pour objet la vertu des païens au XVIIe siècle. Ce projet se situe dans la continuation de l’un des chapitres de sa thèse, dédié à l’ouvrage de La Mothe Le Vayer, De la vertu des païens qui, lors de sa parution, a été très controversé. Pour effectuer des recherches en vue de son projet, elle a bénéficié d’une résidence de création à l’Institut Culturel Roumain de Paris (2010) et d’un stage de recherche à l’Université de Fribourg (2011-2012).