Diego LANDIVAR

Diego LANDIVAR
pas labex
pas Eurias
pas FIAS

dates de séjour

01/10/2024 - 30/06/2025

discipline

Anthropologie et ethnologie

Fonction d’origine

Professeur

Institution d’origine

ESC Clermont

pays d'origine

France

projet de recherche

Penser et activer la Redirection Écologique pour l'habitabilité future des Territoires

Ce projet vise à repenser nos modes de vie à partir du nouveau régime climatique et écologique plutôt que de les aborder simplement en réponse à celui-ci. 

 

Il considère l'urgence climatique comme une manifestation d'une mutation anthropologique majeure, affectant nos modes d'organisation sociale, nos pratiques d'aménagement du territoire et nos méthodes de résolution de problèmes. Parmi les stratégies territoriales actuelles, la redirection écologique offre une opportunité pour repenser nos modes d'aménagement et d'habitation. Ce projet cherche à consolider, analyser et diffuser les résultats des expérimentations de redirection écologique menées depuis 2015. Il explore comment cette stratégie peut aligner les activités humaines sur les limites planétaires tout en sécurisant les trajectoires des collectifs concernés. Le projet reconnaît l'importance de prendre en compte à la fois les contraintes écologiques et climatiques ainsi que les attachements et dépendances des habitants vis-à-vis des activités économiques et des infrastructures. Il est organisé en trois séquences : consolidation des données empiriques, discussion des résultats et conception d'outils pour la redirection écologique des territoires.

biographie

 

Diego Landivar est un économiste et anthropologue franco-bolivien. Ses recherches portent sur les reconfigurations anthropologiques induites par le changement climatique et les effondrements écologiques. Il est enseignant-chercheur au Groupe ESC Clermont où il pilote depuis 2011 différents cursus liés à l’anthropocène et la soutenabilité. Il a co-fondé l’équipe de recherche Origens à Clermont-Ferrand. Ses premières enquêtes ont porté sur les assemblées constituantes en Amérique Latine, le droit des entités de nature ou l’animisme politique. Ses travaux actuels portent sur une écologie de la Technosphère attentive aux infrastructures, techniques et organisations modernes et leurs fragilités écologiques. Il a publié, en collaboration avec E. Bonnet et A. Monnin « Héritage et Fermeture. Une écologie du démantélement » (Ed. Divergences).