Didier Viviers

Didier Viviers
Président du Conseil d'administration du RFIEA

dates de présence

30/06/2013

Didier Viviers est né le 3 janvier 1963 à Soignies.

Il a été élu 65 e recteur de l’Université libre de Bruxelles le 7 décembre 2010 pour un premier mandat et le 8 mai 2012 pour un second mandat qui s’achève le 14 septembre 2012.

 

Après avoir exercé la Présidence du Conseil des recteurs francophones (CRef) et du Fonds national de la recherche scientifique (F.R.S FNRS), il est actuellement Président du Conseil interuniversitaire de la Communauté française (CIUF). Historien, historien de l’art et archéologue, il a soutenu sa thèse de doctorat à l’Université libre de Bruxelles en 1991 sur les cités crétoises aux VI e et V e s. av. JC. et le concept de citoyenneté en Grèce archaïque et classique. Après un post doctorat de 4 ans comme Membre de l’École française d’Athènes, il a été nommé chercheur qualifié au Fonds national belge de la recherche scientifique (F.R.S FNRS).

 

Professeur ordinaire à l’ULB depuis 2002, il a exercé les fonctions de vice doyen (2004 2008), puis de doyen de la Faculté de Philosophie et Lettres (2008 2010). Ancien directeur du Centre de recherches en Archéologie et Patrimoine (CReA Patrimoine) de l’ULB, il fut également Conseiller du Recteur pour la recherche en sciences humaines de 2000 à 2004. Didier Viviers est professeur d'histoire et d'archéologie. Membre de l'Académie royale de Belgique, membre de comités de rédaction de plusieurs revues internationales, il est co directeur de la Revue belge de Philologie et d'Histoire. Depuis 2013 il est également Président du Conseil d’administration du Réseau français des Instituts d’Études avancées (RFIEA).

 

Ses recherches portent essentiellement sur l'histoire sociale (notamment à travers certaines manifestations culturelles, comme les processions religieuses, ou par le biais de l’étude des structures artisanales), ainsi que sur la citoyenneté grecque, notamment dans ses rapports avec les identités culturelles. Il s'intéresse aujourd'hui de plus en plus étroitement d’une part à l’histoire urbaine, d’autre part aux structures économiques de l'Antiquité grecque, aux relations entre fiscalité et citoyenneté, aux systèmes d'échanges et à leur importance dans le développement des idéologies politiques.

 

Une large part de son activité scientifique concerne l'archéologie dite de terrain. Il a en effet eu l'occasion de fouiller sur plusieurs chantiers archéologiques importants et a participé à la construction de projets européens, comme celui qui concerne le site archéologique d' Itanos, en Crète, encore en cours et dont il est codirecteur. Depuis 2002, il dirige la Mission archéologique belge d'Apamée, en Syrie, qui est la plus ancienne mission archéologique belge à l'étranger, fondée dans l'élan de la constitution du FNRS, en 1928. Il y dirige une équipe pluridisciplinaire (comme l'est aujourd'hui toute équipe archéologique) et s'est intéressé de la sorte non seulement à des problèmes d'organisation urbaine, mais aussi à des thématiques technologiques, comme le système d'adduction de l'eau, en collaboration avec des spécialistes d'autres disciplines.