Michel Al Maqdissi

Michel Al Maqdissi
01/01/2008
pas labex
pas Eurias

dates de séjour

01/11/2012 - 30/06/2013

discipline

Archéologie et préhistoire

Fonction d’origine

Directeur des Fouilles et recherches archéologiques

Institution d’origine

Direction générale des Antiquités et des Musées de Syrie (Syrie)

Fonction actuelle

Chercheur et professeur

Institution actuelle

Musée du Louvre (France) et Université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban)

pays d'origine

Syrie

projet de recherche

Signes du passé, traces du quotidien. La production céramologique syrienne de l’âge du bronze

Nous proposons d’étudier une collection de poteries de l’âge du bronze (3000-1200 av. J.-C.) conservée au Musée national de Damas. Cette recherche vise à élaborer une synthèse portant sur la production céramologique de la Syrie occidentale au cours de l’âge de bronze. Nous considérerons les jalons chronologiques liés à plusieurs sites ayant fait l’objet de fouilles par des missions syriennes sur la côte orientale de la Méditerranée (Tell Sianu, Tell Iris et Qal’a er-Russ) et dans la partie intérieure de la Syrie (Mishirfeh et Tell Sh'eirat et Tell Sakka). L’étude de cette collection doit aboutir à une publication proposant une analyse de la production locale syrienne, qui permettra notamment de resituer les principaux types étudiés dans leur contexte historico-archéologique.

biographie

Michel Al-Maqdissi est docteur ès lettres de la Sorbonne en archéologie orientale (1994). Il enseigne l’archéologie orientale et la civilisation phénicienne à l’université de Damas et à l’université Saint-Joseph des Jésuites à Beyrouth. Depuis 2000, il est directeur du Service des Fouilles et Etudes Archéologiques à la Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie. En 1984, il a dirigé sa première mission archéologique en Syrie du Sud, avant d’entreprendre deux projets archéologiques importants à Tell Sianu (1990) et Mishirfeh-Qatna (1994) visant à étudier la nature des villes syriennes aux IIIème et IIème millénaires av. J.-C. Il a publié l’essentiel de ses recherches archéologiques dans trois séries d’articles : Notes de Céramologie Syrienne, Notes d’Archéologie Levantine et Matériel pour l’étude de la ville en Syrie. Il a fondé à Damas un journal (Studia Orontica) et une collection (Documents d’Archéologie Syrienne), afin de diffuser les recherches récentes dans plusieurs langues (arabe, français et anglais). Il réfléchit également au rôle décisif de l’archéologue dans la formation d’une vision humaine (Archéologie et Humanisme, essais syriens, Damas, 2012). Il s'intéresse enfin à la littérature et à l’ethno-archéologie, et a publié un recueil de poésies qui retrace avec nostalgie la vie d’un archéologue (Petites histoires de Qatna, Damas, 2010).​