Lorenzo Seno

Lorenzo Seno
pas labex
pas Eurias

dates de séjour

01/01/2014 - 31/03/2014

discipline

Histoire des sciences et des technologies

Fonction d’origine

Chercheur

Institution d’origine

Conservatoire de Musique de L’Aquila (Italie)

pays d'origine

Italie

projet de recherche

Chute de la technologie à la fin des Trente Glorieuses. Le développement des technologies au tournant de la seconde moitié des années 1970

Aux alentours de la seconde moitié des années 1970, dans le cadre de la transformation souvent appelée mondialisation, on assiste à une soudaine raréfaction des nouvelles technologies introduites sur le marché. Presque la totalité des technologies utilisées aujourd’hui dans les nouveaux produits grand public a été inventé et commercialisé avant 1980, ce qui signifie que ce sont des nouveautés du point de vue commercial mais pas du tout du point de vue technologique. Cette raréfaction est évidemment due à une chute correspondante de la recherche technologique du secteur privé et public. Ce travail vise à documenter, par des indicateurs macroéconomiques et des repères bibliographiques, les changements dans les politiques et les idéologies industrielles et dans les équilibres du système économique et politique des années 1970, qui ont abouti à cette raréfaction. Ce phénomène peut être considéré comme un symptôme et une des conséquences d’un changement des plus importants et moins connus, des équilibres dans la société dite «occidentale».

biographie

Lorenzo Seno est diplômé (Laurea cum Laude) de la Faculté de Physique de l’Université la Sapienza de Rome en 1975. Pendant ses études, il travaille pour le Laboratoire de physique des plasmas du Centre National de la Recherche italien (CNR), où il participe au traitement des mesures de champs magnétiques terrestres obtenues par les satellites « Pioneer ». Pendant plusieurs années, il étudie l’épistémologie et l’histoire de la physique, il écrit également des articles de vulgarisation scientifique pour la presse. En 1977, il commence à travailler dans le domaine des énergies renouvelables, solaires et biogaz pour des PME issues d’importants groupes industriels italiens (CTIP-Solar Bastogi, puis APRE – Fintermica). Il quitte l’APRE au début des années 1980, tout en continuant à collaborer avec elle par le biais d’une entreprise qu’il avait fondée pour développer des systèmes de microprocesseurs. Après quelques années en tant que directeur technique d’une PME spécialisée dans les logiciels de base des données géographiques, il devient directeur R&D de l’APRE, poste occupé jusqu’à la liquidation de l’entreprise en 1996. En tant que « professeur intérimaire » il enseigne ensuite l’informatique à la Faculté d’Économie de l’Université de Rome III. Puis de 2004 à 2013, il enseigne à l’Ecole de Musique Electronique du Conservatoire de Musique d’Aquila.