Daniela Taormina

Daniela Taormina
pas labex
pas Eurias

dates de séjour

01/10/2017 - 30/06/2018

discipline

Philosophie

Fonction d’origine

Professeure

Institution d’origine

université de Rome « Tor Vergata » (Italie)

pays d'origine

Italie

projet de recherche

Qu’est-ce que le vivant ? Qu’est-ce que l’homme ? Le rapport de l’âme au corps dans la philosophie de l’antiquité tardive

Le projet vise à étudier le problème de la relation entre l’âme et le corps tout en se concentrant sur deux thématiques majeures. La première concerne la constitution du vivant et se penche sur les questions suivantes : tous les vivants (c’est-à-dire les plantes, les animaux et les hommes) partagent-ils avant tout une même vie à partir de laquelle ils se différencient dans une phase ultérieure par la présence de facultés supérieures ? Ou bien, chacun d’entre eux au moment même où ils prennent vie, est-il déterminé par un aspect spécifique ? La deuxième thématique concerne les processus cognitifs dans lesquels s’articulent le rapport de l’âme au corps, à savoir la sensation et la mémoire. La recherche sera menée dans le domaine du néoplatonisme, et en particulier à partir de la philosophie de Plotin (Traité 41 (Enn. IV 6), Sur la sensation et la mémoire et Traité 53 (Enn. I 1) Qu’est-ce que le vivant ?).

biographie

Daniela Patrizia Taormina est professeure d’histoire de la philosophie de l’antiquité tardive à l’Université de Roma “Tor Vergata”. Ses recherches portent spécialement sur la philosophie de l’antiquité tardive, à partir du moyen platonisme jusqu’aux philosophes du VIe siècle après J.-C., se focalisant dans le domaine de la psychologie et de l’ontologie. En ce qui concerne la psychologie, elle a travaillé sur les questions portant sur la définition de l’âme et sur les théories de la connaissance. En ce qui concerne l’ontologie, elle a travaillé en particulier sur le dépassement de la théorie classique de l’être (Platon et Aristote) parmi les néoplatoniciens. Professeur invité à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à l’Institut für Altertumswissenschaften de l’Université Friedrich Schiller à Iéna, à l’École pratique des hautes études, et chercheur invité à l’Université de Bonn, elle est aussi membre de recherche du Conseil de Recherches en Sciences Humaines du Canada.