’Global Indians’: Exploring Identity and Integration in three Indian Diaspora Communities
date
adresse
IEA de Nantes, 5 allée Jacques Berque, 44000 Nantes
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Dr. Maina Singh est chercheuse en résidence à l’American University à Washington depuis 2009. Ses travaux portent sur l’Inde coloniale et contemporaine, particulièrement sur les diasporas indiennes et les questions d’identité culturelle.
Maina SIngh a obtenu un doctorat grâce à une thèse sur le genre, le colonialisme et le travail interculturel de femmes américaines missionnaires qui a été publié en 2000 sous le titre Gender, Religion, and “Heathen Lands": American Missionary Women in South Asia (1860s – 1940s). Depuis, elle a enseigné à Cambridge, Oxford, Yale, Cornell ainsi qu’à la Bibliothèque du Congrès (Washington DC). Elle a donné de nombreuses conférences sur les campus américains et aux groupes de la communauté juive sur les identités juives indiennes. Actuellement, Singh donne des conférences sur des sujets liés à l’Inde contemporaine, à la diaspora indienne et à la société israélienne contemporaine.
Son dernier livre Being Indian, Being Israeli : Migration, Ethnicity and Gender in the Jewish Homeland (New Delhi: Manohar Publishers, 2010), basé sur des travaux de terrain menés auprès des communautés juives indiennes en Israël , examine les questions d’ethnicité , les migrations et les identités diasporiques indiennes .
Elle donnera une conférence à l’IEA de Nantes le mardi 13 mai, à 18h.
Description de la conférence:
Aujourd’hui, les communautés de la diaspora indienne sont réparties sur 110 pays et s’étendent sur tous les continents et à travers tous les océans. On estime à 70 milliards de dollars les versements provenant de ces communautés. Ces «Global Indians» représentent une communauté forte de 20 millions d’individus, et dépasseraient les 500 000 personnes dans dix pays.
Pourtant, que savons-nous sur les Juifs indiens en Israël ? Sur les Américains indiens dans la politique des États-Unis ? Ou encore, sur les Indiens de la quatrième génération en Guadeloupe ?
Les communautés d’origine indienne sont marquées par une immense diversité. La chronologie, l’histoire, la géographie et la dispersion spatiale ont façonné leur vie après la migration. Nationalisme, politiques de l’immigration et perception de l’autre ont facilité ou entravé leur intégration dans les sociétés d’accueil. Leurs propres négociations avec l’identité, le développement communautaire et la transmission culturelle entre les générations se retrouvent dans la manière dont leurs diasporas contemporaines se sont établies.
A partir de la recherche ethnographique primaire menée en Israël, aux États-Unis et en Guadeloupe, cette conférence examinera trois communautés d’origine indienne moins connus et débattra de la question de la migration et de l’intégration ; de la mobilité et la mobilisation lorsque les communautés de diaspora voient leurs identités changer par rapport aux structures sociales et économiques de leurs "patries" d’adoption .
Les résultats révèlent que les concepts de "chez soi" et de "patrie" ; soi et l’autre, restent dynamiques et contestés, mais sont également capable de générer des notions puissantes d’appartenance à une "patrie invisible".